L'hospitalité est un élément majeur du mode de vie turque.
Obéissant aux principes du Coran et suivant son penchant naturellement amical et accueillant, le turc est le plus généreux des hôtes.
En Turquie, l'étranger n'est jamais un touriste. Il est un "konuk", un invité au sens fort du terme.
La seule gêne que pourra éprouver le voyageur étranger sera de ne pouvoir refuser ce qui est si gentiment offert.
Accepter le café, le thé, le fruit sera le meilleur des remerciements.
Même dans les petites localités, il se trouvera toujours quelqu'un possédant quelques rudiments d'une langue étrangère qui, avec beaucoup d'empressement, s'improvisera interprète afin de venir en aide au voyageur désireux de se faire comprendre.

Même le plus petit village possède son café "kahve" où les hommes y viennent s'asseoir pour parler, boire leur thé ou leur café et jouer au "tavla" (trictrac), aux cartes ou dominos. Le "Kahve", d'où les cafés de Vienne avaient été inspirés, qui est traditionnellement sorte du club masculin, est devenu mixte dans les villes universitaires.
Les cafés ne servent pas de boissons alcoolisées.
A Istanbul, on trouvera encore sur les rives d'Istanbul Bogazi (Bosphore) de ces vieux cafés orientaux où l'on peut fumer le narguilé.

Boisson nationale longuement infusée, le thé est proposé dans de petits verres transparents.
Les turcs en boivent plusieurs par jour et on en offre souvent aux touristes en signe d'hospitalité.
Le thé à la pomme a fait récemment son apparition.

Yoghourt battu avec de l'eau et une pincée de sel.
C'est une boisson très désaltérante qui se boit très fraîche.

Dès le coucher du soleil, la bouteille de Raki sort du réfrigérateur.
C'est la boisson alcolisée nationale, « le lait de lion », sorte d'anisette, qui se boit accompagnée et/ou diluée d'eau.
Véritable rite, le raki est toujours accompagné de mezes, hors-d'ouvre d'une grande variété qui flattent l'appétit.

Conséquence des préceptes de propreté que s'est imposés la société turque, il existe en Turquie des établissements de bains publics "hamam" depuis le moyen-âge.
Il y a des hamams pour hommes et des hamams pour femmes, ou bien le même établissement reçoit hommes et femmes à des jours différents.
Après être entré au hamam et avoir laissé ses vêtements dans une cabine, on va s'étendre, une serviette "pestemal" nouée autour de la taille, sur le "göbektasi", sofa en marbre au milieu du bain , où l'on transpire et où un garçon/dame de bain vient vous frotter avec un gant de crin, le "kese".
Si la chaleur s'avère trop élevée, on peut passer durant un moment dans une pièce froide.
On sort de là avec la sensation, bien justifiée, d'une extrême propreté.

Le shopping est un grand passe-temps car il est difficile de résister devant la richesse et la qualité des objets faits main : tapis, vêtements en cuir et en daim, objets en onyx, en bronze, en argent, en céramique, pipes en écume de mer, narguilés, broderies...
Les commeçants se feront un plaisir de vous offrir le thé ou le café de l'amitié. Cela ne doit pas vous empêcher de marchander, rien que pour l'ambiance.

A la différence d'autres pays, le pourboire n'est jamais exigé en Turquie, mais n'oubliez pas que le niveau de vie reste bas et qu'un service mérite d'être rétribué.

Les turcs vous aideront spontanément.
Toutes les grandes marques mondiales sont représentées en Turquie et les pièces de rechange sont faciles à trouver.
Sans oublier que les garagistes turcs sont de vrais génies.